Arrivé dans les montagnes, l’altitude, la fraîcheur, les rivières limpides pleines de truites et les vielles forêts avec des arbres millénaires!!! …Tous les oiseaux sont extrêmement adaptés à cet environnement et n’ont rien à voir avec ce que nous avons vu à ce jour!!! Ici, le Ptilogon à longue queue, pas toujours facile à voir mais toujours très espéré!!!

Ici, au Paraiso del Quetzal (Paradis du Quetzal), 4 nouveaux colibris nous souhaitent la bienvenue en abondance! Ce drôle de Colibri de Rivoli s’étend sur le sol pour prendre un bain de lumière! …À moins qu’il ne m’ait jamais vu et qu’il fait une « roulade » pour son « lifer » (voir blogue #6 pour ceux et celles qui ne savent pas à quoi je fais référence!)

Un semi-endémique que nous ne pourrons voir que sur ce site très localisé, le très coloré Colibri insigne, qui se chamaille avec une abeille!

Tout de suite après un diner que personne ne souhaitait étirer (même si on mange extrêmement bien, devant tant de beauté, c’est « presque » une perte de temps!), nous sommes descendus dans un sentier magique pour aller épier un nid de Quetzals resplendissants! …Ici, on dirait que tout le groupe observe justement, l’animal convoité, non?! Il n’en est rien!!! …Nous nous taquinons tant que nous pouvons dans ces voyages de groupe, et ici, c’est une conspiration « contre » moi! J’étais allé investiguer un autre endroit pour le Quetzal parce qu’on attendait depuis très longtemps et quand je suis revenu, le groupe voulait me faire croire qu’ils l’observaient!!! Même les photographes déclenchaient « dans le vide »! L’illusion était totale… mais après 13 jours de voyage, à crier « au loup », ça donne ce que ça donne! Au lieu donc de me tourner vers où les gens regardaient, j’ai regardé vers eux et j’en ai profité pour faire une photo!!!! Merci la gang d’être si bons joueurs!!!

Moi et deux autres voyageuses avions vu rapidement une femelle Quetzal à l’entrée du sentier… mais rendu sur place, ce n’est qu’après une attente d’une heure et un passage éclair d’un bout à l’autre de la forêt que le mâle est revenu et a daigné se percher un bon moment sur l’entrée de son trou… aussi ébahis que nous l’étions de nous croiser pour la première fois j’imagine!!!

…Le mâle Quetzal entre dans le trou… sitôt, tout le monde s’en va… croyant que le spectacle est terminé… Mais moi et deux retardataires, animés par un souhait profond que les moments de grâce ne se terminent jamais… et peut-être par l’intuition que le meilleur était à venir voyons soudainement le visage du mâle sortir de la cavité.

La voie est libre, papa Quetzal sort en vitesse…!

Même s’il sort à toute épouvante en une fraction de seconde à peine, avec son interminable queue, le Quetzal semble ne plus finir de sortir!!!

Il se perche à contre-jour, mais de tout son long, pour notre plus grand plaisir!

Nous quittons cette forêt de rêve dans laquelle nous reviendrons prendre notre dernier repas en sol Costaricien, avant d’aller à l’aéroport, et nous nous dirigeons vers le paradis! Pas le « paradis du Quetzal » (bien qu’il y ait plusieurs Quetzals aussi!)… mais le « Paradis » tout court!!! Avec un grand « P »!!! Encastré dans une vallée abrupte, sillonnée par la rivière Savegre qui traverse tout notre Lodge, à 2400 mètres d’altitude, chauffage au bois nous rappelant nos amis Québécois et les fameuses « bouillottes » d’eau chaude que le personnel vient porter discrètement sous nos couverture durant le souper!!! J’vous jure, c’est la version terrestre la plus proche du paradis que je connaisse!!!