Les îles ont été découvertes par les Espagnols il y a MOINS DE 500 ans… Les baleiniers, les boucaniers et les pirates y faisaient escale… mais personne n’y habitait encore…

Il faudra attendre 300 ans pour que les premiers colons s’installent… Il y a de ça donc, MOINS DE 200 ans!!!

Les premiers colons étaient des « colonies pénales », c’est-à-dire, des prisonniers du continent déportés ici pour « purger leur peine ». Ils ne pouvaient vraiment pas s’échapper! C’est l’origine des habitants ici. Les colonies pénales ont toutes été retirées en 1959 lors de la création du parc national.

Ici, sur Floreana, le premier habitant n’était pas un prisonnier… mais ce n’était pas mieux! C’était un pirate, abandonné avec un sac de graines pour mutinerie!!! Il a taillé cette grotte dans du grès friable, en guise d’habitation. Il avait une magnifique vue non?! Et il a eu la chance d’être abandonné sur une des 3 seules îles qui contient de l’eau douce, potable!!!

Seulement 4 îles sont habitées (sur 13). Elles possèdent chacune un port et la population est confiné à des endroits très restreints de chacune pour garder protégé le patrimoine naturel.

Le port le plus grand est sur l’île de Santa Cruz: Puerto Ayora.

Puerto Ayora, c’est aussi LA ville d’importance, avec plus de la moitié des 20 000 habitants de l’archipel! Ambiance de vacances, modernités,… C’est petit et sympathique… et il y a 400 taxis! Ça a toutes les caractéristiques d’une ville!!!

Dans les autres villages des autres îles, voici les taxis que nous avons utilisé! Les distances étant très courtes, et peu de circulation, les routes ne sont pas très entretenues et on n’investie pas dans la suspension des véhicules! On se serait cru dans les rue de Montréal tellement ça brassait!!! 😉

…La gestion est bien différente aussi! Ici, ce sont les lignes jaunes doubles… qui ne font pas seulement qu’indiquer qu’on ne peut pas dépasser… mais qui rende l’exercice impossible!!! Du moins, c’est très dissuasif!

Heureusement, même si la population augmente de 8% par année en moyenne, elle reste confinée à des zones précises… et laisse tout le reste pour la nature!!! Ici, l’Ani à bec lisse qui profite des zones agricoles créées par les humains.

Et je vous présente 3 espèces d’oiseaux marins qui ont agrémenté notre parcours par leur présence permanente!!! Tout d’abord le Noddi brun! Quand il est nombreux à un endroit, il indique que les thons s’y trouvent, en train de se nourrir d’un gros banc de poissons! Élégamment maquillé!

Le Puffin des Galapagos, avec son vol ondulé… un magnifique oiseau pélagique, endémique aux Îles!!!

Et je vous présente une petite « rafale » d’Océanites d’Elliot…

Les océanites sont des oiseaux que nous ne retrouvons qu’au large…

Elles effleurent la surface de l’eau en patinant, pour attirer les petits organismes dont elles se nourrissent… (Océanite d’Elliot)

Elles sont habituellement très furtives… mais qu’un matin où tout était calme, elles sont venues près du bateau et j’ai eu la chance de les admirer, les contempler et les immortaliser, dans leur danse, leur ballet, tout près de moi… (Océanite d’Elliot)

…Et oui! l’Amour de la nature qui continue de se dévoiler et de se livrer!!!