Voyage en COLOMBIE (2017) – 03

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Un autre beau matin ensoleillé pour nous! Nous avons dormi juste en face du Parc National Tayrona, de réputation mondiale! Une formation qui date de 130 000 000 d’années, avec des sols de compression coraliens, et des plages qui sont toutes en restes de corail! Nous sommes sur le bord de la mer des Caraïbes, une mer loin d’être « pacifique » et particulièrement agitée! (photo de Anne-Marie McLoughlin)

Un autre beau matin ensoleillé pour nous! Nous avons dormi juste en face du Parc National Tayrona, de réputation mondiale! Une formation qui date de 130 000 000 d’années, avec des sols de compression coraliens, et des plages qui sont toutes en restes de corail! Nous sommes sur le bord de la mer des Caraïbes, une mer loin d’être « pacifique » et particulièrement agitée! (photo de Anne-Marie McLoughlin)

 

 

Les vagues sont ÉNORMES, d’une force TRÈS impressionnante! Créant un son qui nous empêche de nous entendre… mais devant un tel spectacle, nous sommes en contemplation et rien ne serait plus pertinent à dire que ce qu’il y a à voir…

Les vagues sont ÉNORMES, d’une force TRÈS impressionnante! Créant un son qui nous empêche de nous entendre… mais devant un tel spectacle, nous sommes en contemplation et rien ne serait plus pertinent à dire que ce qu’il y a à voir…

 

 

Nous sommes très près géographiquement des zones arides visitées hier et pourtant, c’est un tout autre univers!!! Ici, c’est la forêt tropicale humide!!! La forêt secondaire y est majestueuse, luxuriante, immense! C’est que nous sommes exposés aux alizés (les vens humides qui viennent de la mer) et aux pieds des massifs de Santa Marta qui retient les nuages formés par la condensation en altitude de toute cette humidité dans le vent… et qui finit, tôt ou tard par tomber en pluie! C’est dans cette grande forêt que nous verrons notre premier motmot, le Motmot caraïbe.

Nous sommes très près géographiquement des zones arides visitées hier et pourtant, c’est un tout autre univers!!! Ici, c’est la forêt tropicale humide!!! La forêt secondaire y est majestueuse, luxuriante, immense! C’est que nous sommes exposés aux alizés (les vens humides qui viennent de la mer) et aux pieds des massifs de Santa Marta qui retient les nuages formés par la condensation en altitude de toute cette humidité dans le vent… et qui finit, tôt ou tard par tomber en pluie! C’est dans cette grande forêt que nous verrons notre premier motmot, le Motmot caraïbe.

 

 

L’autre particularité du lieu est que c’est un corridor écologique qui relie les Caraïbes et TOUT le grand bassin Amazonien, qui sont tous les deux à la même altitude (niveau des mers), entre les immenses massifs montagneux des Andes. Toute la faune amazonienne circule donc jusqu’à la mer sans avoir à traverser de très hautes montagnes! Donc, en évoluant toujours dans le même type d’habitat! C’est le cas des Singes hurleurs! Nous verrons ici une mère et son petit…

L’autre particularité du lieu est que c’est un corridor écologique qui relie les Caraïbes et TOUT le grand bassin Amazonien, qui sont tous les deux à la même altitude (niveau des mers), entre les immenses massifs montagneux des Andes. Toute la faune amazonienne circule donc jusqu’à la mer sans avoir à traverser de très hautes montagnes! Donc, en évoluant toujours dans le même type d’habitat! C’est le cas des Singes hurleurs! Nous verrons ici une mère et son petit…

 

 

…Et nous verrons une belle petite famille du Singe hurleur.

…Et nous verrons une belle petite famille du Singe hurleur.

 

 

 

Nous sommes encore en territoire autochtone, mais chez les Kogis cette fois! Les Kogis sont une communauté très ancienne, très spirituelle, vivant encore aujourd’hui pour plusieurs en autosuffisance et exactement comme le faisaient leurs lointains ancêtres. Axant toute leur énergie non pas dans les progrès techniques, technologiques, ni matériels, mais plutôt au niveau des relations avec la Terre, avec les autres, des pacifiques spirituels comparés parfois aux Incas et aux Mayas qui eux sont disparus… mais les Kogis existent encore et sont très peu « pollués » par l’homme moderne. Nous avons la chance de pouvoir visiter le parc juste avant qu’il ne ferme pour des cérémonies annuelles très importantes chez les Kogis (dans 2 jours).

Nous sommes encore en territoire autochtone, mais chez les Kogis cette fois! Les Kogis sont une communauté très ancienne, très spirituelle, vivant encore aujourd’hui pour plusieurs en autosuffisance et exactement comme le faisaient leurs lointains ancêtres. Axant toute leur énergie non pas dans les progrès techniques, technologiques, ni matériels, mais plutôt au niveau des relations avec la Terre, avec les autres, des pacifiques spirituels comparés parfois aux Incas et aux Mayas qui eux sont disparus… mais les Kogis existent encore et sont très peu « pollués » par l’homme moderne. Nous avons la chance de pouvoir visiter le parc juste avant qu’il ne ferme pour des cérémonies annuelles très importantes chez les Kogis (dans 2 jours).

 

 

 

Parmi les nombreux oiseaux de cette gigantesque forêt, pour la plupart trop hauts pour être photographiés, une femelle très colorée du Dacnis bleu daignera s’approcher de nous!

Parmi les nombreux oiseaux de cette gigantesque forêt, pour la plupart trop hauts pour être photographiés, une femelle très colorée du Dacnis bleu daignera s’approcher de nous!

 

 

Particulièrement collaborative, cette Sitine brune se laissera observer longuement par tous et toutes, fouillant chaque branche, chaque tronc, chaque mousse ou feuille morte…

Particulièrement collaborative, cette Sitine brune se laissera observer longuement par tous et toutes, fouillant chaque branche, chaque tronc, chaque mousse ou feuille morte…

 

 

Le plus gros espoir de la visite ici, ce n’est pas un oiseau… il s’agit d’un des singes les PLUS RARES AU MONDE!!! Le Tamarin pinché! Juste pour vous donner une idée de sa rareté, Jean-Philippe Gagnon que vous connaissez sans doute (mon partenaire qui guide maintenant des voyages avec nous), travaille pour le programme de sauvegarde en captivité de ces singes extrêmement menacés au Biodôme depuis plus de 20 ans! Ce singe à ce point un emblème de rareté dans la nature que, pour être certain de le voir, lui et sa conjointe qui étaient aussi du voyage que nous faisons actuellement, sont venus près d’une semaine AVANT nous pour S’ASSURER de le voir!

Le plus gros espoir de la visite ici, ce n’est pas un oiseau… il s’agit d’un des singes les PLUS RARES AU MONDE!!! Le Tamarin pinché! Juste pour vous donner une idée de sa rareté, Jean-Philippe Gagnon que vous connaissez sans doute (mon partenaire qui guide maintenant des voyages avec nous), travaille pour le programme de sauvegarde en captivité de ces singes extrêmement menacés au Biodôme depuis plus de 20 ans! Ce singe à ce point un emblème de rareté dans la nature que, pour être certain de le voir, lui et sa conjointe qui étaient aussi du voyage que nous faisons actuellement, sont venus près d’une semaine AVANT nous pour S’ASSURER de le voir!

 

 

Ils l’ont vu les jours avant notre arrivée, et quand ils l’ont revu avec nous cette fois, ils étaient tout aussi excités, de même que nos guides du pays, conscients de la chance extrême que nous avons!!! Jean-Philippe s’est même exclamé : « Vous n’avez pas idée de la chance que nous avons! ». C’est effectivement un singe extrêmement menacé dont le statu officiel est « En danger critique d’extinction », et qui bénéficie maintenant, heureusement, d’un plan sérieux de protection et de rétablissement. (Tamarin pinché)

Ils l’ont vu les jours avant notre arrivée, et quand ils l’ont revu avec nous cette fois, ils étaient tout aussi excités, de même que nos guides du pays, conscients de la chance extrême que nous avons!!! Jean-Philippe s’est même exclamé : « Vous n’avez pas idée de la chance que nous avons! ». C’est effectivement un singe extrêmement menacé dont le statu officiel est « En danger critique d’extinction », et qui bénéficie maintenant, heureusement, d’un plan sérieux de protection et de rétablissement. (Tamarin pinché)

 

 

La cause de son déclin est principalement la perte sévère de son habitat. Aussi, la capture illégale pour en faire le trafique auprès des collectionneurs… (Tamarin pinché)

La cause de son déclin est principalement la perte sévère de son habitat. Aussi, la capture illégale pour en faire le trafique auprès des collectionneurs… (Tamarin pinché)

 

 

Observation des pélagiques et des oiseaux aquatiques en bord de mer… des oiseaux de la forêt tropicale humide, des milieux ouverts,… une journée extrêmement riche en diversité et en abondance!

Observation des pélagiques et des oiseaux aquatiques en bord de mer… des oiseaux de la forêt tropicale humide, des milieux ouverts,… une journée extrêmement riche en diversité et en abondance!

 

12 réflexions sur « Voyage en COLOMBIE (2017) – 03 »

  1. Christiane B.

    Quel drôle de singe que ce tamarin pinché, il a l’air d’un guerrier. Merci pour les cours de géographie, de physique et d’anthropologie. C’est toujours un plaisir de te lire.

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  2. Marc et Chantal

    C’est encore très enrichissant de suivre tes récits de voyage. La Colombie est une autre destination rêvée pour les amants de la nature. Il y a tant à découvrir… Bonne continuation à toi et à tout le groupe !

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  3. Marcel

    Holà Sergio,
    Aussi appelé le Tamarin de Geoffroy, j’avais photographié une petite famille au Panama…
    Magnifique…. Mais j’ignorais qu’il était aussi menacé !….
    Malheureusement, comme plusieurs espèces animales, ils sont apprivoisables pour la captivité…
    Vous marchez sur l’extrême nord de l’Amérique du Sud !!!…
    Je ne serais pas surpris de me réveiller demain en voyant une photo du Magnifique « Ibis Rouge » dans ton Blogue !!!…
    Marcel
    Hasta mañana

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  4. Geneviève

    …Toute émue de voir ce tamarin glissé entre les oiseaux, et tout sourire de voir votre premier motmot – sûrement pas le dernier – sa queue magnifique, ce bleu inoubliable… Et puis les maisons des kogis, posées sur la forêt, délicatement, sans la défigurer. Ça fait du bien. Déjà hâte de continuer le voyage en photo avec vous!

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  5. Christiane Moisan

    Comme j’aimerais me retrouver en ces lieux fascinants! Je ressens cette pure nature jusqu’ici! Comme ce doit être bon de la respirer et de vivre pleinement tous ces instants!

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  6. France Paradis

    Wow !!! Quelle bibitte que ce tamarin pinché !!!
    Merci encore pour le partage d’ émotions, qui donne de la force à nos convictions de prendre encore plus soin de cette magnifique terre et de sa faune..
    Toujours aussi inspirant Serge !!!

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  7. Carole Cloutier

    Nous sommes choyés l’histoire du peuple Kogis qui vit en harmonie avec la nature et en prime ce singe Tamarin pinché, menacé. Que de belles découvertes, tu nous transmets. Et les oiseaux toujours aussi colorés. Merci. Serge.

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  8. Gemma Paradis

    Comme je vous envie d’avoir vu de près cette nature sauvage et la tribu des Kogis , dont je n’avais jamais entendu parlé. Un bien beau cadeau ces photos des singes Tamarin pinché, tout aussi inconnu pour moi que les Kogis.

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  9. Josée Marois

    Merci pour la photo des singes hurleurs ! Je les avais entendu lors d’un voyage au Costa Rica mais je n’avais jamais pu les voir. Quelle journée ! Tous ces magnifiques animaux m’émerveillent ! Mais que dire de la communauté des Kogis que tu m’as fait découvrir. Je te serai éternellement reconnaissante Serge de parfaire ma culture si généreusement.

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