Guidés par notre excellent capitaine, nous en sommes à nos dernières heures sur ce bateau… et nous poserons bientôt pied à terre pour 2 autres journées de voyage!
Quelques images et mots sur ce qu’a été notre vie à bord! Ici, la salle à manger où nous avons pris tous nos copieux, abondants et diversifiés repas! Huuuummm! Je salive encore!
Durant les heures de navigation de jour, c’est d’ici que nous observions les baleines, le requin marteau (!) OUI! …les oiseaux pélagiques du large, les magnifiques couchers de soleil… Ou nous nous rassemblions simplement pour parler, prendre du soleil, avec un bon breuvage froid!
…Ou nous nous tenions sur un côté ou l’autre pour prendre l’air et nous émerveiller de la beauté des îles à l’ombre…
…Ou pour s’asseoir tranquille et se laisser aller à nos pensées, sommeiller…
Les pangas, nous en avions 2 et c’est à bord de ces embarcations légères que nous faisions la navette entre notre bateau et les îles que nous visitions. C’est aussi là-dedans que nous avons fait des balades matinales tranquilles et pleines de découvertes, presque en pyjama, sans avoir à marcher et en s’approchant à un mètre des baleines, des Cormorans aptères, des Manchots…!!! (Photo de Martine Dufour)
Nicholas est notre guide du Parc National des Îles Galapagos. Très connaissant, cultivé, dévoué et généreux, il n’a pas manqué de nous captiver avec toutes ses connaissances partagées sur la vie des îles, leur formation, leur histoire, la géologie, et bien sûr, tout ce qui touche la vie si particulière ici, celle des plantes et des animaux. MERCI Nicholas!
Des couchers de soleil fabuleux sur la mer, tous différents les uns des autres…
Et après les splendides couchers de soleil, à 1000 kilomètres du continent, au milieu de nulle part, des ciels étoilés comme j’en ai jamais vus ailleurs!!!! Une voie lactée épaisse et lumineuse! …Ce n’est pas pour rien que durant la dernière nuit, les huit chaises longues sur le pont se sont fait assaillir de voyageuses et voyageurs qui ont préféré dormir dehors!!!
Notre dernière balade en panga… Nous observons nos derniers oiseaux pélagiques, comme ces endémiques Puffins des Galapagos.
D’autres observations du Bihoreau violacé… Plus foncé ici que sur le continent… effet visible du fait de vivre dans un environnement de roche volcanique presque noire…
Pour vous montrer l’effet de l’évolution d’une espèce en lien avec son environnement, voici le Héron strié, cousin proche de notre Héron vert. Il vit sur le continent, mais aussi en petit nombre aux Îles Galapagos. C’est l’ancêtre du Héron des laves qui vit aux Îles exclusivement et qui est presque noir! (Prochaine image)
Certains auteurs considèrent ce Héron des laves et le Héron strié (ci-dessus) comme étant la même espèce, mais de deux couleurs différentes… D’autres considèrent que ce sont deux espèces! Ce qui est certain c’est que le Héron «des laves» (le foncé) est beaucoup mieux adapté à son environnement et a de meilleures chances de survie!
Un autre exemple de cette adaptation, concept développé par Charles Darwin lui-même, se passe à l’intérieur même de l’archipel, d’une île à l’autre! Le Lézard des laves, endémique à l’archipel, est présent sur presque toutes les îles… il n’y a qu’une espèce, mais, selon l’île, il n’a pas du tout la même apparence!!! Il peut être plus petit ou plus grand, mais surtout, selon le sol sur lequel il évolue, il n’aura pas du tout la même couleur! Ici, deux couples de Lézards des laves, les femelles plus délicates mais plus colorées sont à gauche, et les mâles plus costaux sont à droite. Remarquez la différence de couleur selon la couleur du sol sur lequel ils sont. C’est un bel avantage évolutif qui les empêche de se faire voir trop facilement par les Buses des Galapagos qui en sont friandes.
Ce matin, nous voyons finalement la 2e et dernière espèce d’otarie, l’Otarie à fourrure des Galapagos, endémique elle aussi! Elle est plus nocturne que l’autre et plus discrète. Ici, un jeune que tout le monde voudrait adopter!!!
Ici, 2 petits frères se chamaillent, de façon parfois plus dure, parfois plus tendre… comme des humains, quoi!
La Frégate superbe (ou la superbe Frégate 😉 ) qui suit le bateau, en capturant parfois elle-même sa nourriture (comme ici) plutôt que de la voler aux autres, présente toujours (pour les mâles) une poche gulaire dégonflée et ratatinée… puisqu’en mer, elle n’est pas en séduction…
Ce matin, pour ma première fois, nous arrivons sur un site de parade où des mâles font les frais, poche gulaire toute gonflée!!!
C’est vraiment un attribut très étrange! Qui semble bien plaire aux femelles!
…C’est sans doute le plus beau «CŒUR» qu’il m’ait été donné de photographier!!! En plus, c’est le cœur d’un oiseau!!! Quelle extraordinaire façon de terminer une SPLENDIDE croisière dans cet archipel mythique aux mille trouvailles toutes aussi uniques les unes que les autres!!! Nous débarquons bientôt sur l’Île de Santa Cruz, et nous visiterons son arrière-pays et ses hauteurs durant tout le reste de la journée… À voir demain!!!
Que de beautés dans la nature.!
Thank you for ‘taking us along’ on your adventure to the Galápagos Islands with your photo journey! And now I look forward to travelling through Ecuador each morning…with my coffee…in Hatley. Thanks for sharing, Serge!
Merci Serge , pour tes photos à bord du bateau ! C’est très bien à comparer à mon voyage en 1981 .
Je retourne à cette époque ……
Vous avez l’air choyés sur ce bateau, autant par la nourriture que par la nature, les oiseaux et les mammifères marins.
J’aime particulièrement tes photos du bihoreau et des frégates superbes. Vraiment superbe !
Gemma.
Salut Serge,
Ton magnifique voyage est en train de se terminer. Je suis sûr que si ce voyage durerait encore 60 jours, tu trouverais un moyen à nous emerveiller à tous les jours.
Salut ô gamin explorateur!
Superbe le couché de soleil, c’est ci beaux à regarder, ces couleurs chaudes, ses reflets, Belle prise Serge,
C’est magnifique de voir ces oiseaux gonflés la poitrine pour faire le beau mâle et conquérir la femelle,
Magnifique narration,
Merci
Pierre
Wow, le grand luxe.
Je trouve le bihoreau violacé très spécial, il a un regard bien particulier.
Merci Serge