Voyage en COLOMBIE (2017) – 01

BIENVENU EN COLOMBIE!!! Oui, oui! La Colombie!

1er pays au Monde avec le plus d’espèces d’oiseaux!!!

…Et un taux d’endémicité parmi les plus élevés de la planète!

(Une espèce dite « endémique » est une espèce qu’on ne retrouve que dans un seul pays.)

Et QUEL PAYS FABULEUX! Un pays qui ne mérite absolument pas sa réputation extrêmement désuète… Une réputation qui devait assurément lui revenir il y a une dizaine d’années mais qui n’a plus aucune raison de perdurer, et j’insiste… AUCUNE!

JE VOUS SOUHAITE VIVEMENT et très sincèrement de visiter ce pays extrêmement riche en nature, accueillant, généreux, majestueux, impressionnant!!! Vous allez adorer c’est absolument certain!

Je compte vous faire vivre un peu de cette expérience par le récit quotidien et imagé qui commence aujourd’hui même!

Nous sommes atterris à Barranquilla, dans le nord du pays, pour cette première portion du voyage, le premier circuit (de 2 circuits consécutifs dans le pays), celui-ci dans la région de Santa Marta:

une des régions les plus espérée et convoitée au Monde par les ornithologues passionnés!

 

 

Ce matin nous explorons la basse vallée de la Magdalena, la rivière la plus importante du pays, qui le traverse sur 80%, avant de se jeter dans la mer des Caraïbes. C’est une zone aux sols extrêmement riches à cause des crues et décrues de la rivière qui y dépose depuis des temps immémoriaux une tonne d’alluvions. Une zone inondable riche comme ça en a fait d’abord une zone assez altérée par l’agriculture. Toutes les zones de pâturage, de rizières, de plantations attirent toutefois des espèces associées à ces milieux ouverts transformés. C’est le cas du Tamatia à gorge rousse. Premier coup de cœur instantané pour tout le groupe!

Ce matin nous explorons la basse vallée de la Magdalena, la rivière la plus importante du pays, qui le traverse sur 80%, avant de se jeter dans la mer des Caraïbes. C’est une zone aux sols extrêmement riches à cause des crues et décrues de la rivière qui y dépose depuis des temps immémoriaux une tonne d’alluvions. Une zone inondable riche comme ça en a fait d’abord une zone assez altérée par l’agriculture. Toutes les zones de pâturage, de rizières, de plantations attirent toutefois des espèces associées à ces milieux ouverts transformés. C’est le cas du Tamatia à gorge rousse. Premier coup de cœur instantané pour tout le groupe!

 

 

Les tamatias sont habituellement très difficiles à repérer. Ils ne se déplacent presque pas, ne bougent que très peu et sont peu vocaux. Ici, ils sont plus faciles à voir puisque les milieux sont ouverts et il y est abondant! Nous en verrons une dizaine en tout! (Tamatia à gorge rousse)

Les tamatias sont habituellement très difficiles à repérer. Ils ne se déplacent presque pas, ne bougent que très peu et sont peu vocaux. Ici, ils sont plus faciles à voir puisque les milieux sont ouverts et il y est abondant! Nous en verrons une dizaine en tout! (Tamatia à gorge rousse)

 

 

Le Moucherolle querelleur est aussi un oiseau qui affectionne les milieux transformés.

Le Moucherolle querelleur est aussi un oiseau qui affectionne les milieux transformés.

 

 

 

Les grimpars que nous observons habituellement dans les forêts, sur les arbres, sont ici plus faciles à observer… Ils se tiennent sur les poteaux de clôtures! Ici, le Grimpar talapiot, un spécialiste de cet habitat!

Les grimpars que nous observons habituellement dans les forêts, sur les arbres, sont ici plus faciles à observer… Ils se tiennent sur les poteaux de clôtures! Ici, le Grimpar talapiot, un spécialiste de cet habitat!

 

 

Et en bordure de champs, dans les broussailles arbustives denses, l’unique en son genre Troglodyte rayé, tout mignon à suivre sa femelle partout… À moins que ce soit la femelle qui suive le mâle?

Et en bordure de champs, dans les broussailles arbustives denses, l’unique en son genre Troglodyte rayé, tout mignon à suivre sa femelle partout… À moins que ce soit la femelle qui suive le mâle?

 

 

D’une part transformée par l’agriculture, il subsiste aussi des zones inondables non exploitées qui deviennent des refuges extrêmement riches pour la faune, particulièrement la faune aquatique qui y trouve là un oasis de vie en plein climat semi-aride, très chaud et très sec par ailleurs! Climat sec et aride qui accommode d’autres vivants, comme ce beau petit couple de lézards dont le mâle est si étincelant, comme je n’en ai jamais vu avant! Tout ça pour plaire auX femelleS!

D’une part transformée par l’agriculture, il subsiste aussi des zones inondables non exploitées qui deviennent des refuges extrêmement riches pour la faune, particulièrement la faune aquatique qui y trouve là un oasis de vie en plein climat semi-aride, très chaud et très sec par ailleurs! Climat sec et aride qui accommode d’autres vivants, comme ce beau petit couple de lézards dont le mâle est si étincelant, comme je n’en ai jamais vu avant! Tout ça pour plaire auX femelleS!

 

 

Beaucoup d’espèces aquatiques : des canards, hérons, aigrettes, cormorans, oiseaux de rivages, sternes,…  mais aussi des espèces pas nécessairement aquatiques mais qui vivent en relation étroite et obligatoire avec les étendues d’eau. Comme ce Moucherolle pie. Une espèce au plumage contrasté unique!

Beaucoup d’espèces aquatiques : des canards, hérons, aigrettes, cormorans, oiseaux de rivages, sternes,… mais aussi des espèces pas nécessairement aquatiques mais qui vivent en relation étroite et obligatoire avec les étendues d’eau. Comme ce Moucherolle pie. Une espèce au plumage contrasté unique!

 

 

Nous avons la chance de voir le Moucherolle pie en pleine construction de son nid, obligatoirement au dessus de l’eau! Une belle construction toute tissée, et un oiseau élégant à souhait!

Nous avons la chance de voir le Moucherolle pie en pleine construction de son nid, obligatoirement au dessus de l’eau! Une belle construction toute tissée, et un oiseau élégant à souhait!

 

 

Dans la même catégorie des oiseaux qui nichent dans les milieux aquatiques, dans les joncs celui-là, le Moucherolle à tête blanche, et dans la catégorie aussi des oiseaux aux couleurs contrastées et agencées comme je n’en avais jamais vu avant!

Dans la même catégorie des oiseaux qui nichent dans les milieux aquatiques, dans les joncs celui-là, le Moucherolle à tête blanche, et dans la catégorie aussi des oiseaux aux couleurs contrastées et agencées comme je n’en avais jamais vu avant!

 

 

Une autre photo en gros plan du Moucherolle à tête blanche prise par Alain Goulet du voyage, à travers sa lunette d’observation!

Une autre photo en gros plan du Moucherolle à tête blanche prise par Alain Goulet du voyage, à travers sa lunette d’observation!

 

 

Le Milan des marais, abondant ici, est un impressionnant rapace au bec très particulier : très long et crochu, parfaitement adapté à son alimentation principale qui elle, est associée aux milieux humides de ce genre : les ESCARGOTS! C’est un oiseau particulièrement aimé des agriculteurs parce qu’il aide à contrôler les populations d’escargots qui se nourrissent des plantes cultivées.

Le Milan des marais, abondant ici, est un impressionnant rapace au bec très particulier : très long et crochu, parfaitement adapté à son alimentation principale qui elle, est associée aux milieux humides de ce genre : les ESCARGOTS! C’est un oiseau particulièrement aimé des agriculteurs parce qu’il aide à contrôler les populations d’escargots qui se nourrissent des plantes cultivées.

 

 

Un premier avant-midi extrêmement riche, qui donne le ton à ce voyage prometteur, et qui se poursuit par la visite de la plus grosse mangrove du pays! La réserve de Salamanca préserve tout ce qui reste de cet habitat particulier en bordure de la mer. La construction de routes a privée de l’apport en eau salée une grande partie de l’habitat qui se meurt actuellement… Même la construction de ponceaux et tunnels ne semblent pas rétablir la malheureuse situation… Comme quoi l’humain ne prévoit pas tout le temps (pas souvent) l’impact de ses « progrès ». (Onoré du Mexique)

Un premier avant-midi extrêmement riche, qui donne le ton à ce voyage prometteur, et qui se poursuit par la visite de la plus grosse mangrove du pays! La réserve de Salamanca préserve tout ce qui reste de cet habitat particulier en bordure de la mer. La construction de routes a privée de l’apport en eau salée une grande partie de l’habitat qui se meurt actuellement… Même la construction de ponceaux et tunnels ne semblent pas rétablir la malheureuse situation… Comme quoi l’humain ne prévoit pas tout le temps (pas souvent) l’impact de ses « progrès ». (Onoré du Mexique)

 

 

Nous poursuivons notre route vers une autre région que nous explorerons demain… Un arrêt ravitaillement, dans un restaurant de bord de route, qui surplombe une magnifique vallée et une rivière nous permettra d’ajouter de très nombreuses espèces à notre liste! Entre autres, le flamboyant Tangara à dos rouge.

Nous poursuivons notre route vers une autre région que nous explorerons demain… Un arrêt ravitaillement, dans un restaurant de bord de route, qui surplombe une magnifique vallée et une rivière nous permettra d’ajouter de très nombreuses espèces à notre liste! Entre autres, le flamboyant Tangara à dos rouge.

 

 

Et dans les plus hauts arbres au bord de la rivière, des superbes Piones à tête bleue, des perroquets que je n’avais vu que de très loin avec beaucoup d’excitation en Amazonie!

Et dans les plus hauts arbres au bord de la rivière, des superbes Piones à tête bleue, des perroquets que je n’avais vu que de très loin avec beaucoup d’excitation en Amazonie!

 

 

Nous finirons la visite en bord de route, pour un arrêt inattendu qui nous fera nous étirer jusqu’à la noirceur complète tellement il y avait à voir!!! Dans le dernier 5 minutes de très faible luminosité, nous observerons pas moins de 3 espèces d’Engoulevents!!!!! …Dont celui-ci, l’Engoulevent pauraqué, qui nous fera tout un spectacle! Excité par mon imitation qu’il devait trouver pas si mal j’imagine, il saute, virevolte, revient au même endroit, danse accompagnée de cris et de bruits…!

Nous finirons la visite en bord de route, pour un arrêt inattendu qui nous fera nous étirer jusqu’à la noirceur complète tellement il y avait à voir!!! Dans le dernier 5 minutes de très faible luminosité, nous observerons pas moins de 3 espèces d’Engoulevents!!!!! …Dont celui-ci, l’Engoulevent pauraqué, qui nous fera tout un spectacle! Excité par mon imitation qu’il devait trouver pas si mal j’imagine, il saute, virevolte, revient au même endroit, danse accompagnée de cris et de bruits…!

 

 

 

Quelle journée dense et riche!!! Une première d’une belle série qui promet!!!

24 réflexions sur « Voyage en COLOMBIE (2017) – 01 »

  1. Mélanie

    Mon coup de coeur, es le Milan des marais. ..avec ces grande ailes ouverte, je le trouve majestueux …
    Il fait vibrer en moi ma grande liberté d’être…

    Je suis ravie de pouvoir voir ce magnifique voyage!
    Merciiiiiiiiiiii

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  2. Josée Marois

    Youppi c’est reparti ! Coup de coeur pour le tamatia tout mignon. Hâte de voir aussi cette nature que tu dis être très riche. Merci !

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  3. Geneviève

    J’attendais vos photos de ce voyage en Colombie avec impatience… et cela commence très bien! Merveilleux tangara, moucherolles, tamatias… formidable!
    Le 2e jour de ma découverte de ce pays il y a quelques années, je me suis retrouvée sur une montagne, complètement entourée d’oiseaux, c’était tellement hallucinant que … les larmes sont montées! C’était simplement trop fou! Je retrouve cette émotion en vous lisant et j’ai hâte à la suite….

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  4. Christiane Lequin

    Merci Serge pour ces magnifiques photos! On embarque avec vous pour un autre merveilleux voyage où tu nous en mettras plein la vue et le COEUR…à demain.

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  5. Christiane B.

    Bonjour Serge, je ne me lasserai jamais de tes commentaires appropriés et très intéressants sur le pays visité et les oiseaux observés. Merci de nous faire partager ces belles photographies et de nous faire voyager.

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  6. Suzanne Kohl

    OK Serge! You have me hooked with that first beautiful, but adorable photo – a Puffbird! I’ll be following you through Colombia! Have a wonderful trip!

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  7. Marcel

    Holà Sergio,
    La Colombie, un pays qu’on ne songeait pas visité, il y a quelques années, nous ait révélé !!!!…. Le passage des oiseaux d’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud depuis toujours !!!….
    Bon séjour, et je suis persuadé que tu nous en fera voir de toutes les couleurs !!!…..
    Marcel

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  8. francine

    Bonjour Serge,

    C’est toujours un plaisir de regarder les photos et de lire les commentaires ou les explications. C’est un peu nous permettre de partager avec vous cette formidable expérience. Merci encore.
    Francine

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  9. Gemma Paradis

    Comme je suis contente que tu sois de nouveau sur la route, j’avais hâte de voir de nouveaux oiseaux et de lire toutes tes descriptions du voyage. Ça me parait fabuleux déjà et ce n’est que le début. J’adore, bonne suite.

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  10. René Roy

    Étant en Colombie présentement depuis plus d’un mois, je peux vous confirmer le texte d’introduction de M. Beaudette, particulièrement sur cette réputation qui n’a plus rien à voir. Je ne suis pas un ornithologue de haut niveau mais la faune aviaire est ici, exceptionnelle.

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  11. Avoine France

    Bonjour Serge, que c’est magnifique tous ses beaux oiseaux. Tu as une manière très spéciale de présenter ses beautés.
    Bon voyage pour la suite et je vais regarder toutes tes communications.
    C’est un m avec un R c’est un C avec un I, rassembler toutes ces lettres vous y trouverai MERCI

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  12. Johanne Simard

    Le tamatia est mon coup de cœur! Que la variété est extraordinaire! Merci de nous faire parvenir en photos et en récifs cette nouvelle belle aventure!

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  13. Jacqueline G.Lacasse

    Encore et toujours des récits palpitants accompagnés de magnifiques photos qui nous font vivre (à distance) tes voyages si riches en émotions.

    Merci Serge
    Jacqueline G.Lacasse

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  14. Carole Cloutier

    Merci Serge pour ces belles photos et aussi pour tes commentaires intéressants. Mon coup de cœur le Moucherolle pie avec son plumage unique.

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  15. Marie Laverdière

    J’ai adoré le Grimpar talapiot avec son col en dentelle royale…

    Merci pour ces magnifiques photos, j’irai peut-être un jour faire un voyage avec vous.

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  16. Benoît Turgeon

    Ce sont tous de très beaux oiseaux. Mon coup de cœur va au Grimpar talapiot. Son collet de plumes en pointes est particulièrement impressionnant. Et que dire du troglodyte rayé. Ça n’a rien à voir avec nos troglodytes.

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