Voyage en Équateur 2023 (jour 8)


OYEZ! OYEZ! Courte parenthèse, le temps de CÉLÉBRER!

6000 COMMENTAIRES !!!

OUI! Nous avons franchis le CAP du 6000 COMMENTAIRES dans les bulletins « PITPIT en Voyage »!!! C’est beaucoup d’amour et d’appréciation ça!

*-M-E-R-C-I-*
Ce sont vos commentaires qui me font me sentir connectés à vous en écrivant et en préparant avec coeur ces publications qui me prennent pas mal de temps! Ça amène du concret et du vrai, dans ce lien virtuel avec vous!

Gratitude infinie! Et commentez encore nombreux!

Je ne réponds pas de façon systématique… mais je vous lis avec beaucoup d’attention et énormément de bonheur! Il y a les réguliers, les occasionnels, les irrésistibles!

MERCI! MERCI! MERCI!


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Vraiment, je le disais hier, mais j’insiste aujourd’hui! Nous sommes sur une autre planète par rapport à la première semaine du voyage, dans les Andes et la région du Chocò!

De la forêt nuageuse et luxuriante, dans les contreforts des Andes, nous passons à la forêt tropicale sèche de la Côte du Pacifique!!!

Forêts nuageuses de la première semaine…

VS

Forêt tropicale sèche de la Côte Pacifique!
(Avec les cactus et les arbres caduques!)

Les paysages ont changé, les habitats ont changés… Et aussi les gens, le mode de vie, etc…

La pression sur les habitats naturels est vraiment beaucoup plus forte… mais heureusement, on assiste aussi à la naissance de belles initiatives de conservation, pour faire contrepoids!

À travers les paysages désertiques comme celui-ci, qui sont des habitats tout à fait naturels en terrain plat…
Dès que nous allons sur une colline, des micros systèmes météorologiques concentrent l’humidité venant de la mer, et rendent l’environnement à nouveau florissant! C’est très impressionnant, parce qu’il ne s’agit que d’une élévation de 100 ou 200 mètres, à peine!!!
Malheureusement, et c’est tout à fait logique, ce sont justement ces habitats aux conditions moins « austères » que les habitats semi-désertiques des plaines, qui subissent des pressions très fortes pour une agriculture invasive…

Mais il existe heureusement des oasis de verdure, de forêt primaire, souvent des réserves privées comme ici, où nous trouverons rassemblées, les spécialités ornithologiques de cette région particulière!
La vedette de la sortie a été un couple du Grimpar le plus spectaculaire qui soit, le Grimpar à bec rouge, avec son bec courbé, disproportionné!
Ce long bec sert à fouiller dans les mousses accrochées aux arbres! Un oiseau très très furtif, au cri fort annonçant son arrivée souvent brève et rapide… Cette fois, nous l’avons vu une bonne dizaine de fois, et quand même très bien vu!
La photo n’est pas très bonne mais j’étais bien impressionné d’avoir trouvé un NID du Grimpar à bec rouge!!! Il niche dans une cavité comme un pic, et nous avons vu l’adulte apporter un déjeuner plutôt copieux à ses petits qui quémandaient avec force dans le nid!
Nous verrons la grosse Ortalide à tête rousse, une espèce vulnérable qu’on trouvera aussi dans les jardins de l’hôtel! Une bien belle trouvaille! Elles qui ne sont pas légion!

Toutes les espèces sont différentes de ce que nous avons vu jusqu’à présent!
Cet oasis est aussi le domaine vital d’une toute petite population de Singes hurleurs à manteaux… Ils sont maintenant devenus très rares dans la région. Nous les entendions depuis un long moment sans les voir, avec leur cri de « Jaguar »!
Et nous avons été très attendris par cette mère et son petit… Ils ont une queue préhensile, comme un 5e membre… La mère enroule sa queue autour d’une branche pour se tenir… et son petit, lui, il enroule sa queue autour de la queue de sa mère!!! C’est super mignon!!!
Aux heures les plus chaudes, nous arrêtons dans la magnifique pavillon de la réserve, entouré de forêt, pour un rafraîchissement et un bon diner!
Nous irons ensuite à notre Lodge qui fait face à la mer! Un endroit paradisiaque, créé depuis plusieurs années par un passionné qui a su développer un grand jardin remplis de fleurs et d’oiseaux en plein désert!

Tout, tout, tout ici a été créé de ses mains, avec un talent phénoménal, et beaucoup de créativité!
Je ne sais pas qui a inspiré qui?! Ici, le Fournier variable, qui nous attends à notre arrivée au Lodge chaque fois, à côté de son nid en « terre crue », un génie de conception! Fait avec minutie, et BEAUCOUP de patience!
Les fins de journée sur la côte Pacifique sont utilisées en temps libre pour une baignade à la mer, une visite au village, ou l’observation des oiseaux dans le jardin ou les alentours. L’ambiance est très très VACANCES!!!

Pour vous en convaincre, 3 photos d’ambiance prises en face du Lodge:

À demain pour la suite!!! Demain, JOURNÉE TRÈS SPÉCIALE: Petite incursion dans un « Petit Galapagos »!!!! (Ne manquez pas ça!)

Serge Beaudette


17 réflexions sur « Voyage en Équateur 2023 (jour 8) »

  1. Christiane Lequin

    Tout un depaysement. Quel endroit fantastique! De toute beauté!
    Je n’oublierai jamais le cri des singes hurleurs qui venait me chercher au plus profond de moi.
    J’ai hâte à demain. Bonne journée à vous tous.

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  2. Bertrand Thibeault

    Superbes paysage et que dire des vues sur le Pacifique. Profitez bien de cette nature luxuriante. J’aurais imé voir vos assiettes et menus…..Bravo

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  3. DANIEL LESSARD

    bonjour Serge

    ça semble un voyage extraordinaire avec des oiseaux et des mammifères en photos.

    merci de partager toutes ces informations et photos que toi seul peut le faire.

    un voyage que j’espère réaliser.

    bonne journée !

    danniel

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  4. Julie Vigeant

    Beaucoup de travail fait avec coeur et passion…6000 commentaires d appréciation plus que mérité!
    Est ce que le nid de terre crue est à recommencer chaque année?
    J espère que non..oufff, le fournier variable aussi travaille fort.

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  5. Francois Lacasse

    Tout un changement de décor qui permet de voir de nouvelles espèces et enfin prendre une petite pose près et dans le Pacifique. Je rêve de voir et photographier des grimpars et là tu m’éc…..re avec ton grimpar d’aujourd’hui.

    François

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  6. Benoît Turgeon

    Un environnement qui semble fort agréable. Le Grimpar à bec rouge a un bec impressionnant et que dire du nid en terre dans un arbre du Fournier variable.

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  7. Claudine Ratelle

    Pas besoin d’être convaincue par toutes ces superbes photos. Je n’ai que de l’envie et des regrets. Vous êtes tous bien chanceux !

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  8. Jacqueline G.Lacasse

    Comme plusieurs, le Grimpar m’impressionne avec son bec si courbé.

    Je crois bien que vous profiterez de ce nouvel environnement pour faire de nouvelles découvertes.

    Bonne semaine à tous!
    Jacqueline

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